Et s’il était possible de savoir si on a un cancer qui nous mijote quelque chose de bien désagréable, disons opérations diverses, ablations d’organes plus ou moins vitaux, donc diminution de la vie, plus une chimio qui va vous rendre encore plus malade qu’avant et vous bousiller ce qui vous reste à vivre ? C’est ce qu’a fait le Dr. Kelley. Sa découverte date des années 60 et naturellement on n’en a rien dit (Je rappelle que le dépistage du cancer du sein coûte 1 milliard 400 millions à la sécu, plein de sous qui vont dans des tas de poches qui ne veulent pas voir se tarir le flux bénéfique … pour eux).
          Qui est le Dr. William D. Kelley? C’est un spécialiste en orthodontie. Réponse classique: «ce n’est pas un oncologue donc il n’a rien à dire». Mais le Dr. Kelley a vaincu un cancer du pancréas métastasé incurable pour lequel l’oncologue lui donnait 6 mois à vivre. Donc il a peut-être quelques choses à nous apprendre. Surtout qu’il n’est pas que médecin dentaire, il est aussi docteur en chimie,, en physiologie, en biologie et en embryologie, et il a une solide base en nutrition (à titre indicatif, la nutrition dans les livres de médecine est liquidée en une dizaine de pages. Après ça il ne faut pas s’étonner que le «nutritionniste» que j’ai rencontré l’autre jour ne sache pas que le café au lait est un poison pour la santé!)
Je ne vous parlerai pas ici de son traitement mais simplement de son test, testé et expliqué par Michel Dogna.

          Kelley a mis en évidence deux choses stupéfiantes :
Les métastases, c’est du placenta
Le pancréas est l’organe qui contrôle le développement des métastases
          Ceux qui n’ont pas la mémoire trop courte se rappellent des milliers de guérisons qui ont été réalisées grâce aux injections intramusculaires quotidiennes du fameux CARZODELAN – que j’ai moi-même largement utilisé avec bonheur pendant des années…..jusqu’à ce qu’il soit «confisqué» (trop efficace) – et c’était quoi ? Tout simplement de l’extrait pancréatique !
          Oui, le pancréas est déterminant dans l’arrêt des développements cancéreux, car c’est déjà lui qui arrête la fabrication de placenta pendant la 7è semaine de la gestation (placenta – métastases – même chose). Si bien que chacun de nous développe au cours de sa vie des dizaines voire des centaines de cancers naissants qui sont avortés par son pancréas, si bien que nous ne saurons jamais ce qui s’est passé. Cela bien sûr à condition d’avoir un pancréas en état…..Il est évident qu’un pancréas surmené par le sucre, la viande, et les graisses saturées, perd de sa vigilance. Par exemple, les diabétiques se retrouvent en première ligne de la candidature au cancer.
          Alors, il est possible de donner un coup de main au pancréas avec de l’extrait pancréatique.
           Mais que faire puisqu’il n’y a plus de Carzodélan ? Eh bien il existe en pharmacie un autre extrait pancréatique, le CREON 25000 UI gastro-résistant qui a l’intérêt sur le Carzodélan de se prendre par voie buccale. Le CREON est gastro-résistant, autrement l’estomac détournerait ce suc pancréatique destiné aux foyers métastasiques de l’organisme, pour ses propres besoins digestifs (c’est pour cela que le Carzodélan était présenté sous forme injectable).
          Il existe aussi de l’EUROBIOL 25000 UI, mais il faut préciser au pharmacien que l’on veut du gastro-résistant. Il n’est indiqué nulle part que ces produits sont des adjuvants pour traiter le cancer.
          Tout ceci nous amène à la méthode de détection d’un éventuel foyer cancéreux actif
          C’est très simple et peu onéreux : la boîte de 100 gélules de CREON vaut environ 22 euros en pharmacie (sans ordonnance) et il vous faudra deux boîtes. EUROBIOL est plus cher : 35 euros environ pour 100 gélules (sans ordonnance également).
          Prendre 1 gélule de CREON 25000U ou de EUROBIOL 25000U gastro-résistant à chaque repas et 1 gélule au coucher soit 4 par jour pendant 6 semaines.
1 – Si pendant la cure test vous vous sentez malade, maussade, si vous éprouvez des nausées ou si vous vomissez, si vous avez des poussées de fièvre ou des maux de tête, c’est qu’une tumeur maligne détectable est peut-être présente dans votre organisme.
2 – Si après la cure test vous vous sentez mieux, si votre digestion s’améliore et si vous ressentez d’avantage d’énergie, c’est qu’il doit s’agir d’une phase pré-cancer. Cela signifie que le pancréas n’a pas la capacité suffisante pour assurer une activité de nettoyage adéquate. Dans pareil cas, une masse tumorale pourrait se développer dans les 2 à 4 ans qui suivent – On conseille alors de prendre 2 ou 3 capsules de pancréatine (CREON) aux repas et au coucher pour le reste de vos jours.
3 – Si, après six semaines du programme, vous ne notez pas de symptômes de toxicité ni l’impression de vous sentir mieux, c’est que votre pancréas produit probablement suffisamment d’enzymes et que vous ne vivez pas les états décrits ci-dessus. Il est alors recommandé de refaire l’auto-test tous les 18 mois.
Nota : les excipients employés par le laboratoire Abbott qui fabrique le CREON ne sont vraiment pas fameux (Hypromellose phtalate, Macrogol, Cétylique alcool, Triéthyle citrate, Diméticone) ni l’enveloppe de la gélule (Gélatine, Fer oxyde (E172), Titane dioxyde (E171)). Ceux de l’EUROBIOL sont pires encore. Mais parfois, il faut ce qu’il faut.
          Si vous êtes dans le cas 1, il faut passer à la cure Gerson que le Dr. Kelley a suivie et qui l’a guérie. Si vous êtes dans le cas 2, il faut envisager la prévention par la méthode du Dr. Gernez. Si vous êtes dans le cas 3, alors profitez pleinement de la vie et ne la bousillez pas. Je vous parle de ces deux cures prochainement.

Erreurs de dépistage
   J’ai déjà du vous le dire: lorsqu’on détecte un cancer, c’est-à-dire quand un cancer devient visible, cela fait 8 ans qu’il pousse doucement. Donc on ne peut pas dire qu’on fait de la prévention. La prévention, elle se fait pendant justement ces 8 années-là. Et justement on ne fait rien pendant ces 8 années-là parce qu’on se dit que le cancer c’est pour la bonne femme d’à côté mais pas pour soi. Pourquoi ? Parce que faire quelque chose pour prévenir le cancer c’est devenir responsable, c’est se prendre en main, ça demande beaucoup d’efforts … pour quelque chose qu’on n’est pas sûr d’avoir … donc peut-être pour rien… Alors on ne fait rien – parce qu’on ne sait pas quoi faire en plus – et on va se faire dépister.
     Parlons un peu du fameux «dépistage» du cancer du sein. Tous les deux ans on vous envoie vous faire triturer et écraser les seins, et on en reprend un petite parce qu’on voit pas bien etc. Et on vous dit, comme à moi, «vous avez quelque chose, il faut opérer tout de suite.» …et je n’avais rien.
C’est le problème des «sur-diagnostiques» qui font que des milliers de pauvres femmes se font opérer, subissent des chimio, stressent et se bousillent la vie… pour rien. Je cite le Dr. Jérôme Viguier, responsable du département dépistage de l’Institut National du Cancer:
« on diagnostique de vrais cancers mais il s’agit de cancers qui n’auraient pas évolué, voire auraient pour certains pu régresser ou encore de cancers qui ne se seraient pas révélés du vivant de la personne ».  
      Mais nous, les femmes, c’est rien. Nos chers compagnons sont encore plus maltraités.
 « Le surdiagnostic est par ailleurs plus ou moins marqué selon le type de dépistage. On estime par exemple que 40 à 50% des cancers de la prostate seraient sur-diagnostiqués, contre 10% pour le cancer du sein ». Autant de vies gâchées, officiellement. Car officieusement ces chiffres sont certainement minorés pour tout un tas de raisons non avouables. En particulier qu’il y a tellement de gens qui vivent du cancer. Le dépistage du cancer du sein coûte 1,4 milliards d’Euros à la sécu, + les opérations et les chimio, sans compter les perruquiers, les femmes de ménage parce que vous ne tenez plus debout, sans compter les avocats parce qu’il va voir ailleurs… alors 10% de plus c’est toujours bon à prendre. 
      Et vous messieurs, UN / DEUX n’a plus de libido et est incontinent POUR UNE ERREUR DE DÉPISTAGE. Vous aviez trop de PSA, on ne vous a rien trouvé d’autre mais on va vous laminer. Or le PSA – un antigène spécifique de la prostate – peut aussi augmenter en cas d’infection ou d’inflammation. Et généralement, si vous avez plus de 70 ans, vous mourrez dans quelques années mais pas du cancer de la prostate. Et au moins vous aurez profité de ces dernières années. Une étude américaine a montré que le dépistage permettait de réduire la mortalité de 1 pour 1000 (c’est peu) mais par contre on a constaté une augmentation de la mortalité par cancers de 10% chez les dépistés par rapport au groupe témoin. Moralité, Messieurs, comme on veut vous garder longtemps à nos côtés, ne vous faites pas dépister! Ou faites plein d’autres choses pour confirmer.
      Mammographie de dépistage, toujours vaillante en France mais remise en cause dans bien des pays européens. Voyons les résultats de ce dépistage systématique depuis 2004 sur toutes les femmes de 50 à 74 ans: sur les 17 ans que cette surveillance a duré, si la mortalité du cancer du sein a diminué de 2% par an dans la population non dépistée, elle n’a diminué que d’1% par an chez les femmes dépistées ! Un comble, non ?
      Il en est de même chez les femmes de moins de 40 ans : sur les 1 266 femmes qui ont été invitées à faire des examens complémentaires (parce que mammo suspecte), seules 16 présentaient un vrai cancer. Soit, potentiellement, 1 250 faux positifs ! Moralité: Ne vous faites surtout pas faire de dépistage avant 40 ans ! 
      Enfin il ne faut pas oublier qu’une biopsie multiplie les risque de multiplication des cellules cancéreuses. Et cela va aussi multiplier les interventions et les chèques pour les chirurgiens. Un million de femmes ont été traités à tort pour un cancer du sein aux USA ces 30 dernières années.
     Passons au cancer colorectal, ce cancer du côlon dont on nous rebat les oreilles: le test est négatif dans 50% des cas de cancer avéré par la suite mais peut être positif si vous mangez beaucoup de viande rouge, d’aspirine ou d’anti-inflammatoire et que vous n’avez rien. Quelle fiabilité ! Ensuite on fait une coloscopie, ce qui n’est pas une partie de plaisir et peut avoir des effets secondaires très déplaisants. En tout le dépistage éviterait 1 décès sur 600.
     Donc ce n’est peut-être pas si urgent que ça de vous faire dépister. Ensuite demandez 2 ou 3 autres avis avant d’entamer un traitement lourd. 
      Une de mes amies avait une «grosse grosseur» dans le sein qui avait poussé juste après le décès de sa mère qu’elle n’avait pas pu accompagner. Un chirurgien voulait absolument l’opérer tout de suite. Son assistant lui a téléphoné quelques heures après la visite et en douce, en lui disant d’attendre un peu, qu’à son avis, il y avait autre chose, donc «à suivre» mais pas à enlever en cata. Cette amie a déménagé, fait le deuil de sa mère, repris un autre travail et est retourné chez un autre médecin: plus rien. Le deuxième médecin lui a dit que sa tumeur pouvait être due aux problèmes psychologiques de cette période. 
      Moi-même, j’avais 2 petites tumeurs qu’on m’a opérées en catastrophe. Analysées: non-cancéreuses. Coût: 1500 Euros sans sécu (je vivais au Japon, donc pas de sécu en France). J’ai appris après coup que oui, j’avais eu un cancer, et que je l’avais jugulé toute seule comme une grande selon les principes de Hammer. Encore un dont il faut parler car suivre ses principes ne peut certes pas faire plus de mal qu’un super-chimio.
      Très vite un prochain post sur la possibilité de déterminer si on a un cancer qui pousse sans bruit, quel qu’il soit, où qu’il soit, et fiable. Ensuite on verra la prévention. Car là ce sera de la vrai prévention.